Né le 13 avril 1931, il a connu son heure de gloire dans les années 1960 et fut un des champions de cette période. Il a pris le départ pour 86 Grand Prix en compétition mondiale de Formule 1. Aux États-Unis, Dan Gurney courut avec des voitures qui n’étaient pas toujours bien réglées tout en démontrant qu’il était capable de prouesses lorsqu’il prenait le volant. Remarqué par Ferrari, il participa aux 24 Heures du Mans pour la première fois en 1958 au volant d’une de leurs automobiles. C’était une course qui le faisait rêver ainsi que toutes celles qui se déroulaient en Europe. Il parvint à s’imposer dans plusieurs courses européennes mais jamais il ne gagna sur le circuit d’Indianapolis, malgré des classements en tant que pilote à la 2^e place (1968) et la 3^e place (1969).

Eagle et AAR

Il se tourna vers la création de sa propre écurie en 1965, AAR, pour All American Race ou Anglo-American Racers, selon le lieu où le circuit des courses était situé. Il suivait une voie que d’autres pilotes commençaient à emprunter, tel un Bruce McLaren. Il a produit l’Eagle, qui a fait ses débuts en championnat en 1966 au Grand Prix de Belgique. Elle était motorisée par un Climax V8. Plus de quarante ans plus tard, en 2012, la Delta Wing ultra légère fut une des dernières réalisations du directeur de l’AAR, une création qui a été réalisée en partenariat avec Don Panoz. À la tête d’Eagle et d’AAR, Gurney donnait l’impression d’être discret et docile au premier abord alors qu’il dirigea les constructions et arrangements des voitures avant tout avec sa vision personnelle de pilote et de mécanicien.

'Campioni dello Sport 1966 - 1967', Panini figurina n°83

Quelques infos de plus

L’anecdote : En 1964, le magazine Car and Driver publia une fausse campagne de soutien à Gurney pour la présidence des États-Unis, un fait qui montre la notoriété qu’il possédait à cette époque.

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